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Relance de l’usine de Fria : Le député uninominal de la préfecture salue la volonté politique

Le député uninominal de Fria Sidiki Cissé était l’invité des experts de sabari fm ce mardi, 26 juin pour parler des tenants et aboutissants de la reprise de l’usine d’alumine de Fria après six années d’arrêt. Il a été également question d’argents de l’usine à la préfecture, la commune et aux CRD de Fria.

 

À l’entame des débats, le député uninominal de Fria s’est réjoui de la reprise de l’usine après six années de souffrance, d’angoisse pour les populations de Fria qui, durant ces six bonnes années, ont tiré le diable par la queue.

 

Ensuite, honorable Sidiki Cissé a remercié le président de la République pour son implication personnelle dans la reprise de cette unité industrielle. Pour lui, la volonté politique affichée a été un coup d’accélérateur qui a favorisé un climat serein pendant la négociation entre la Guinée et ses partenaires.

 

Commentant le discours diversement apprécié du président de la République à l’occasion de la relance de l’usine de Fria, le député uninominal de la préfecture de Fria précise.

 

« Moi je crois que tout chef, tout père de famille qui a vécu une telle situation doit être sincère avec ses fils. Et c’est ce que le Chef de l’Etat a fait. Nous qui avons vécu à Fria, à peu près, nous savons comment la grève est venue…Ce que vous devriez savoir, le président dans son discours a demandé de faire en sorte que les revendications excessives ne tuent le travail car sans travail pas de travailleurs. C’est ce que le président a demandé. C’est normal de revendiquer mais il ne faut pas que les revendications conduisent à des blocages tels qu’on n’en avait connu. On barre les routes, on occupe la préfecture pendant dix jours pour dire qu’on est en grève. Donc se sont ce genre d’activité violente qui ne répond pas aux esprits de la grève. On lance une grève non seulement pour améliorer ses conditions mais à veiller aussi pour bien tenir l’outil de travail et si, les revendications tuent l’outil y’a plus de travail. Voilà l’esprit de la déclaration du président de la République. »

 

Évoquant l’aspect financier, le député se veut précis : « Ce que je sais qu’à même avant la fermeture, l’usine payait de taxe à la préfecture et à la commune urbaine. Ces taxes tournaient autour d’un milliard de francs guinéens par an. La commune urbaine avait dans ces taxes deux cent quatre millions de francs guinéens, la préfecture six cent millions et les autres préfectures comme Tormelen, Wawa et autres recevaient le reste. Mais avec la crise, ce montant a été revu à la baisse. À date, le montant de la commune urbaine est passé de deux cent quatre millions à cent quatre vingt dix huit millions. Mais, il faut préciser que le montant perçu est utilisé exclusivement pour l’entretien et le salaire. Pour exemple, celui de la mairie est utilisé pour le salaire des travailleurs qui sont une centaine et quelques travaux à réaliser dans la commune urbaine. En plus, les cent quatre vingt dix huit millions de francs guinéens ne sont pas énormes par rapport au besoin et la charge. Au niveau de la préfecture, il y’a le comité préfectoral de développement qui comprend donc la préfecture, la société civile et la mairie. Voilà comment ce montant alloué à la préfecture de Fria est utilisé par an. »

 

Fodé Bayo

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