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Ramadan: les prix légèrement réajustés par endroit dans les marchés de Conakry (Constat).

Pourtant soumis à un protocole avec l’Etat à travers le ministère du commerce, certains commerçants n’acceptent pas de respecter les clauses concernant le plafonnement des prix des denrées de grande consommation en cette période du mois saint de ramadan. Notre rédaction à travers notre reporter a fait un tour dans certains marchés de la capitale pour constater cette triste réalité. Suivez !

Il était 10h quand notre reporter a posé sa valise dans le grand marché de la cité Enco5. Ici, l’ambiance des préparatifs est de taille et le mouvement est de plus ambiant. Marchants, commerçants et clients se côtoient à l’image des autres marchés du pays.

Dans ce grand marché et contrairement à d’autres, les prix sont relativement stables comparativement à l’année dernière à la même époque.

Lancinet Doumbouya commerçant grossiste au marché enco5 explique : « les prix sont stables  pour le moment, il y’a un mois on achetait un sac de riz Bangladesh à 270 00 GNF pour revendre à 290 000 GNF il n’y a pas eu d’augmentation à ce niveau. Quant au bidon d’huile d’arachide de 20 litres, il varie du jour au lendemain. Tantôt c’est 300 000 GNF et on revend à 310 000 GNF.  En ce qui concerne le sac du sucre, le prix reste le même. On achetait à 360 000 GNF et on revend à 380 000 GNF. Jusque-là le prix reste inchangeable. Pour ce qui est de l’oignon, le prix varie entre 230 000 GNF le sac voir 240 000 GNF et aujourd’hui on nous informe à Madina qu’un sac d’oignon est vendu à 270 000GNF, »a-t-il expliqué.

Quant à Mamadou Gambien Diallo, commerçant du même marché donne plus de détail sur les prix « le riz blanc se négocie entre 245 000 GNF à 250 000 GNF. Quand on ajoute le prix de transport, cela donnera une augmentation de 5000 gnf ; un bidon d’huile d’arachide de 10 litres est à 160 000 GNF et à ce niveau pas d’augmentation, »a-t-il souligné.

Toutefois, il reconnait que l’accès à ces produits dans les grands magasins est facile pour le moment.

Cependant, la clientèle semble être désemparée à l’image de ce monsieur rencontré dans ledit marché. Pour Thierno Mawiyatou Bah, les prix ont connu une légèrement augmentation : « tout ce que j’ai payé d’abord c’est l’huile, j’avais l’habitude d’acheter à 300 000 GNF le bidon aujourd’hui, on me dit de payer 310 000 GNF que parce que c’est le mois de ramadan qui arrive. Le reste, je n’ai pas encore demandé. Je consomme le riz du pays communément appelé bara bara, j’ai acheté aujourd’hui un kilo à 7500GNF, » se plaint-il.

Plus loin, nous voilà au marché de Lambanyi dans les environs de 11H. Un grand marché situé dans la même commune de Ratoma

Ici par contre, aucune augmentation n’est constatée sur les prix. Du moins selon certains commerçants rencontrés sur place. C’est le cas de ce revendeur détaillant du nom de Mamadou Samba Diallo : « pour le moment aucune augmentation sur les produits de grande consommation ici. Pour preuve, 1kilo du riz blanc ‘’bengladesh’’ est vendu à 6 000 GNF ; celui du riz ‘’ciamme’’ se vend à 10 000GNF le kilo ; 1kilo d’haricots blanc est vendu à 20 000GNF ; 1 kilo de fonio est à 12 000GNF ; un alveol d’œuf passe de 60 000 GNF à 55 000 GNF ; 1 litre d’huile de palme se négocie à 20 000GNF, 1 litre d’huile d’arachide est à 30 000GNF. »

Avis contraire chez Madame Mabinty Camara, ménagère rencontrée au marché de Lambanyi. Cette dame regrette la hausse des prix de certains produits : « hier au marché de Lambanyi j’achetais un sac de riz à 250 000 GNF aujourd’hui je l’ai acheté à 275 000GNF. Un paquet de cube magie crevette je l’ai acheté à 25 000GNF ; le bidon de 10 litres d’huile d’arachide avant j’achetais à 130 000 GNF aujourd’hui c’est à 165 000 GNF. » Avant d’exhorter le gouvernement à venir en aide aux ménages aux faibles revenus pendant cette période de pénitence.

Fatoumata Binta Diallo

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