Par les temps qui courent, rien ne va entre les journalistes de la ville de Kindia et le procureur de la république près le tribunal de première instance de Kindia Amadou Diallo. Pour cause, le justicier accuse les journalistes de permettre dans leurs différentes émissions à certaines personnes d’insulter les juges et de surtout de salir la réputation de la justice guinéenne.
Le procureur a fait une mise au point devant les autorités locales de Kindia, le député uninominal honorable Mohamed Dorval Doumbouya et certains cadres de la préfecture le jeudi dernier.
<< Mon intervention repose essentiellement sur 3 plaidoyers et je vous prie de bien noter. Le premier plaidoyer porte sur l’article 243 du code de procédure pénal qui dispose je cite » la liberté est de principe. La détention c’est une mesure exceptionnelle qui ne s’applique que lorsqu’elle apparaît comme absolument indispensable. On prive trop facilement le guinéen de sa liberté ici. Une histoire de piment, histoire de concubinage, il faut régler les vieux comptes, on dit diffamation, menaces. Si nous faisons comme la police ou la gendarmerie qui n’a pas l’habitude de trier, est-ce que ça peut aller. C’est pourquoi quand les affaires sont portées à notre connaissance, nous analysons. Ce qui mérite d’être placé provisoirement sous mandat, nous les envoyons en prison. Ce qui ne le mérite pas nous prenons notre responsabilité, nous les demandons de rentrer.
Mais, il suffit de cela, pour que des insanités de toutes sortes soient prononcées contre la justice. Et ceux au premier plan, la presse. Hors, c’est vous également qui avaient élaboré la loi L 002, portant sur la dépénalisation des délits de presse. Mais, il faut rappeler que cette loi ne dépénalise pas les délits par voie de presse. Honorable, monsieur le préfet, madame la suppliante chers cadres, je rappelle que Amadou Diallo procureur de Kindia, ferme l’œil sur beaucoup de dérapages dans l’intérêt de la paix, le préfet peut le témoigner. Il y a assez de dérapages du côté de la presse qui offre l’occasion à des vulgaires individus de proférer des injures ou des diffamations qui ne disent pas leurs noms à la radio.
Il y a plusieurs manières de régler des comptes si nous voulons. Parce que vous pouvez dire ce que vous voulez à la radio mais vous n’êtes pas à l’abri de la commission des infractions des droits communs dans la cité. Il y a un journaliste il y a pas un mois qui a été pris en flagrant délit d’outrage public à la pudeur parce que le matin on est Elhadj, la nuit beaucoup d’entre nous sont des MC. Alors, la loi n’a pas dit que tous ceux qui sont emprisonnés ne doivent pas bénéficier d’une liberté provisoire mais avec l’application de cette loi, il y a toute une tonne de plainte contre moi. Et je ne suis pas seul car tous les procureurs de la république du pays subissent la même chose mais on examine, on trouve que c’est de n’importe quoi. C’est le cas par exemple de l’affaire Cambaliya. Je reviendrais sur ça en privé avec vous honorable. Lorsque j’ai demandé qu’il ait de patrouille monsieur le préfet, vous entendez à la radio, que c’est le procureur qui a demandé de frapper les gens 50 coups pourtant il y a eu la paix pour ce petit temps. Mais vous entendez les gens dénigrer la force publique et à force de critiquer, on stop momentanément la patrouille, et la délinquance reprend la plus belle. Maintenant, puisque le second plaidoyer porte sur la liberté provisoire ou vous annulez carrément, vous abrogez cette loi. Désormais, on arrête quelqu’un avant le jugement y a pas de liberté. Qui qu’il soit on le ferme directement >>, a déclaré le procureur de Kindia Amadou Diallo.
Cependant, certains journalistes laissent croire que la liberté de la presse est fortement menacée à Kindia depuis l’arrivée du procureur Amadou Diallo à la tête du tribunal de première instance de la cité.
C’est le cas de Mamadou Korka Barry, journaliste et chroniqueur de l’émission ‘’ Khakhili Khory Soumoungni’’ à la radio Kania Zik Fm qui va plus loin en disant que sa vie est en danger. Selon lui, le procureur pour lui faire taire veut rendre sa vie pénible dans la cité des agrumes.
Condé Aboubacar journaliste redacteur en chef de Sabari Fm, directeur de publication du site africvisionguinee.com. Lisez et partagez nos articles, vous avez une information, vous souhaitez acheter un espace publicitaire sur Africvisionguinee contactez-nous.
Le Bloc Libéral de docteur Faya Millimono a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 16 janvier 2021 à Conakry. Au cours de cette assemblée générale, le vice-président du parti Bloc libéral a rappelé que son parti prend acte de la reconduction de Dr Ibrahima Kassory Fofana à son poste de premier ministre.
Réagissant à cette nomination, le vice-président du parti Bloc libéral, conseille Donkas de prendre ses responsabilités par rapport à la de crispation de la crise politique guinéenne.
<< Le Bloc Libéral de docteur Faya Millimono prend acte du renouvellement de la confiance du président de la République en la personne de monsieur Kassory Fofana. Le BL l’en félicite et lui souhaite bonne chance dans ça lourde tâche. Le Bloc Libéral de docteur Faya Millimono l’invite surtout de prendre ses responsabilités par rapport à la crise politique guinéenne>> a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le Bloc Libéral par la voix de son vice-président a fait un plaidoyer au premier ministre. <<Nous demandons au nouveau premier ministre d’appuyer les demandes du parti Bloc libéral de docteur Faya Millimono pour la libération des détenus politiques. Le premier ministre on le sait, a un rôle capitale dans l’instauration d’un dialogue franc et sincère entre les fils et filles de notre pays car, les lois de la République lui confère>>, a lancé Mamadou Adama Sow.
Désormais, les citoyens vont devoir rajouter un peu sur leur budget pour s’offrir une baguette de pain. Sur la base d’un protocole d’accord signé le 13 janvier 2021 entre le ministère du commerce, les représentants des sociétés de production de farine et l’union nationale professionnelle des boulangers et pâtissiers de Guinée, le prix d’une baguette de pain de 250g est négocié à 1750 gnf à la boulangerie.
Et le citoyen va l’avoir à 2000 gnf tandis qu’une baguette de 500g est négociée à 3500 gnf à la boulangerie pour être vendue à 4000 gnf aux citoyens. C’est du moins, le contenu de ce protocole d’accord.
Pour ce qui est du sac de farine, le prix est fixé à 285 000 francs guinéens à la sortie de l’usine.
Un corps sans vie d’un homme d’une quarantaine d’années a été retrouvé dans la matinée de ce samedi 16 janvier 2021 à Sonfonia Gare plus précisément au secteur Mosquée dans la commune de Ratoma. Selon les témoignages recueillis sur place, le défunt est de nationalité léonaise.
Amadou oury Sow chef secteur interrogé revient sur les conditions dans lesquelles il a été informé : « J’étais à une cérémonie de mariage quand mon chef de quartier m’a appelé pour me dire qu’on a découvert un corps sans vie dans mon secteur et de venir rapidement. À mon arrivée sur les lieux, j’ai trouvé les agents de police scientifique sur la scène de crime. On m’a fait savoir que le monsieur est très connu dans le coin. Pas plus tard qu’hier, qu’il a passé toute la journée devant la mosquée qui se trouve dans le marché. Il a dit aux gens avant de mourir qu’il s’appelle ONO et qu’il est de nationalité léonaise. Après les vérifications, nous n’avons trouvé aucun papier sur lui », a expliqué le chef secteur.
Sur instruction du procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Dixinn, le corps a été transporté à l’hôpital national Ignace Deen pour une éventuelle autopsie.