Dans le cadre de sa tournée de sensibilisation pour une élection apaisée, le grand imam de la grande mosquée Fayçal de Conakry Elhadj Mamadou Saliou Camara était l’hôte des kaniakas ce mercredi 14 octobre. Comme partout ailleurs, l’imam est venu transmettre le message divin autour de la paix, la cohésion sociale et l’acceptation des résultats issus du scrutin par tous.
Devant ses condisciples, l’imam Saliou Camara dans un langage franc a expliqué la notion de la paix dans l’islam : «… Nous ne voulons que la paix dans cette élection, dans le patriotisme, chacun de nous doit savoir que c’est un seul président qui va être élu par la grâce de Dieu. Parce que c’est Dieu qui donne le pouvoir. En tant que musulman je vous informe que chacun de nous a deux partis (parti divin qui est notre grand parti, c’est ALLAH. Ce parti ne connait ni peulh, ni Soussou, ni malinké, ni Toma, ni Guerzs, ni arabe, ni français, les musulmans sont des frères alors quel que soient les difficultés, nous ne devons pas dévier les recommandations de Dieu le créateur, qui nous a guidé vers la paix, un Créateur qui aime la paix et qui a nommé notre religion la paix. Celui qui veut voter peut voter même moi j’ai mon candidat et mon grand frère Elhadj Mamadou a dit l’autre jour monsieur alpha condé c’est mon président je ne peux pas être contre lui. Mais en tant que chef religieux même si je suis avec lui je ne fais pas une campagne pour lui. Les vrais chefs religieux ne font pas campagne pour un candidat politique à l’élection présidentielle. Car, les recommandations divines valent mieux que les recommandations politiques. La politique passe, le pays reste tous ceux qui battent vont passer mais la Guinée va rester, donc gardons notre fraternité qui est entre les guinéens. Celui qui a dit que la Guinée est une famille c’est bien vrai, » a expliqué le religieux.
Plus loin, il ajoute « je demande aux guinéens de rester calme, chacun aime que son candidat soit élu donc avec ces mouvements, on ne peut pas maitriser parfois dans l’ambiance. Nous ne devons pas barrer la route à un parti politique de battre sa campagne, ce n’est pas la campagne qui donne le pouvoir, c’est Dieu qui donne le pouvoir alors laisser les gens faire leur campagne, Dieu va donner le pouvoir à qui il veut donc gardez la paix, sauvegarder la paix et l’unité nationale, c’est tout ce que je demande aux guinéens et je préfère la Guinée qu’un candidat. L’unité nationale de la Guinée est mieux pour moi qu’un candidat politique qui va bientôt passer avec ces deux mandats mais la Guinée va rester. Le patriotisme des guinéens doit rester pour la souveraineté de la Guinée et le développement de ce beau pays,» ajoute Elhadj Mamadou Saliou Camara.
Abdoulaye Chérif Keita correspondant basé à Kindia
Condé Aboubacar journaliste redacteur en chef de Sabari Fm, directeur de publication du site africvisionguinee.com. Lisez et partagez nos articles, vous avez une information, vous souhaitez acheter un espace publicitaire sur Africvisionguinee contactez-nous.
Dans le dossier qui oppose la ministre de l’enseignement Technique zenab Nabaya Dramé aux trois journalistes, le Tribunal de Première Instance de Kaloum a constaté l’ouverture d’une information judiciaire au tour de l’affaire de 200 milliards au cabinet d’instruction. Par conséquent, le TPI a déclaré inopportune la fixation de la consignation et a renvoyé la plaignante à mieux se pouvoir. Une décision que le pool d’avocats de madame Zenab Nabaya Dramé a attaqué aussitôt. Joint au téléphone par notre rédaction ce 19 janvier, Me Dinah Sampil a expliqué cette opposition de la décision de la présidente du tribunal.
Extrait:
<< contre la décision rendue le lundi par la présidente du tribunal, nous avons fait appel immédiatement… Parce que, ce que le juge a dit ne relève pas de sa compétence. Il se prononce sur une opportunité alors qu’aucune disposition légale ne lui permet de décider sur l’opportunité d’une action en l’espèce.
Nous avons donc interjeter appel contre la décision pour que le dossier parte devant la Cour d’appel de Conakry et qu’il soit l’objet d’un réexamen.
Nous estimons que madame la présidente ne peut pas justifier sa décision car aucune disposition légale ne permet à un juge de se prononcer sur l’opportunité des poursuites extrajudiciaires. >>
Un détenu est mort en prison le samedi 18 janvier dernier. Mamadou Oury Barry serait mort par faute de traitement clame son avocat alors que le ministère de la justice parle de mort naturelle.
Acculé, le.garde des sceaux s’est vu dans l’obligation de faire une mise au point sur le décès du jeune sans pourtant donner plus de précision sur les conditions de détention encore moins sur les réelles circonstances de son décès.
Nous vous proposons de lire ledit communiqué signé de son responsable à la Communication.
COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
Le Ministère de la Justice informe l’opinion qu’un cas de décès a été enregistré à la Maison Centrale de Conakry dans la matinée du samedi 16 janvier 2020.
Il s’agit du détenu Mamadou Oury BARRY, placé sous mandat de dépôt du 5 août 2020, pour coups et blessures volontaires, par le Tribunal de Première Instance de Dixinn.
Le défunt est décédé d’une mort naturelle liée à une occlusion intestinale et une anémie bioclinique au Service des urgences de l’Hôpital Ignace Deen.
Le Ministère de la Justice présente ses condoléances à la famille éplorée et précise qu’une autopsie peut être demandée par celle-ci.
Après 48 heures de la décision d’augmentation du prix de la baguette de pain, le ministère du commerce fait un grand saut dans le vide. Dans un nouvel arrêté pris le samedi 16 janvier 2021, l’architecte Boubacar Barry, ministre du Commerce annule l’arrêté A/2021/043 portant fixation du prix de la farine et du pain en date du 15 janvier 2021.
Un véritable rétropédalage qui exprime le pilotage incertain des affaires de l’Etat et surtout le dysfonctionnement dans l’approche gouvernementale.
Sur le terrain déjà, la rupture se fait sentir par endroit et les populations commencent à payer les premières conséquences de cet amateurisme qui caractérise la gestion du ministère du commerce qui, pourtant faisait croire que la décision était concertée.
En un mot comme en mille, les prix de la farine et du pain anciennement en vigueur restent inchangés sur toute l’étendue du territoire national.
Reste à savoir si ce rétropédalage du ministère ne va pas être la source d’un autre problème dans la filière ? Faut-il aussi se poser la question de savoir si les entreprises qui fabriquent la farine en Guinée et les boulangers trouveront un terrain d’entente au bénéfice exclusif des consommateurs ?