Lors de la marche de protestation ce lundi, 16 octobre 2023 à Kaloum des journalistes qui a été dispersée à coup de gaz lacrymogène et de matraque par les forces de l’ordre, de nombreux hommes de média ont été interpellés. Face à cette interpellation jugée inappropriée, les associations de presse ont à travers une déclaration conjointe exigé la libération sans condition de ces derniers.
Voici donc cette déclaration qui vient de nous parvenir à la rédaction.
Lisez!
Les associations de presse ont appris l’arrestation d’une dizaine de journalistes par les forces de l’ordre ce matin à Kaloum, alors qu’ils marchaient pacifiquement pour demander la levée de la restriction du site www.guineematin.com
Les journalistes ont été brutalisés et leurs matériels ont été endommagés.
Les associations de presse regrettent et condamnent ces violences gratuites commises contre des journalistes. Elles exigent leurs libérations immédiates et sans condition.
Les associations de presse prennent l’opinion nationale et internationale à témoins du recul grave de la liberté d’expression et de la démocratie consacrées dans la Charte de la Transition.
Les associations de presse restent déterminées pour la défense de la liberté de la presse, chèrement acquise après des décennies de lutte.
AGUIPEL
Amadou Tham Camara
URTELGUI
Aboubacar Camara
REMIGUI
Thierno Amadou Camara
UPLG
Grégoire Ankou