À une semaine trois jours de l’ouverture des classes session 2023-2024, les autorités en charge de l’éducation communale de Matam s’activent pour une meilleure rentrée scolaire. C’est du moins ce que nous fait savoir son directeur communal rencontré ce jeudi 20 septembre dernier. A l’en croire, le dispositif nécessaire est déjà en place pour cette rentrée officielle prévue le 03 octobre prochain.
D’entrée en matière pour parler de cette rentrée des classes, M. Ibrahima 2 BARRY a affirmé que les préparatifs de l’ouverture des classes vont bon train. Selon lui, les activités par rapport à la rentrée administrative et celle pédagogique ont été entamées depuis un bon moment à Matam.
« À date, nous avons organisé une rencontre avec tous les cadres du système éducatif. Notamment ; les DSEE, les directeurs des écoles, les parents d’élèves et les chefs de centre pour justement la vulgarisation de l’ensemble des textes qui régissent l’année scolaire. À savoir : les emplois du temps, la répartition annuelle des programmes et les parents sont officiellement informés de l’ouverture des classes le 03 octobre, les enseignants également sont informés et les APEAE. Je profite de votre micro pour dire que l’ouverture officielle du 03 octobre, ce n’est pas venir pour nettoyer les concessions scolaires mais plutôt venir suivre les cours. La répartition annuelle du programme, c’est du 0 à 3% jusqu’à 100%. Donc le 03 octobre de 0 à 4% des programmes seront enseignés. Donc l’élève qui ne vient pas le 03 octobre aura perdu 4% dans la progression annuelle des programmes. Donc nous demandons à tous les élèves, à tous les candidats du CEE, du BEPC du Baccalauréat unique de venir le 03 octobre pour les cours, » a expliqué le DCE de Matam.
Sur l’état physique des établissements scolaires, le premier responsable de l’éducation communale de Matam a affirmé sans complaisance que certains établissements sont en souffrance et manque aussi d’enseignants.
« Certains chefs d’établissements se sont battus pour rendre certaines écoles propres mais il faut oser de le dire qu’il y a aujourd’hui beaucoup de choses à faire. Le grand problème aujourd’hui dans les écoles, c’est le problème des toilettes, un manque criard des tables-banc et le manque d’enseignent dans certaines écoles. Du fait que les enseignants sont partis à la retraite, ils ne sont pas remplacés jusqu’à présent. Mais qu’à cela ne tienne, les 90% pour nous permettre de faire l’ouverture des classes sont déjà prêts. Par exemple à Matam, nous avons le collège de Madina qui est à 99 % de la rénovation, le lycée-collège Bonfi qui était déjà en souffrance par rapport à la construction, les travaux ont également démarrés. Il y a également le collège 1 Bonfi qui a été démoli par le gouvernorat de Conakry et de passage nous leurs disons merci surtout à madame le gouverneur. Les écoles qui sont en souffrance aujourd’hui, ce sont les écoles primaires où il faut vraiment faire des efforts pour des retouches ou carrément reprendre certaines. Ce que les gens ignorent, c’est que la rénovation des écoles primaires revient à la mairie à travers l’ANAFIC. Mais très malheureusement, les travaux de l’ANAFIC ne sont pas tellement concentrés à Conakry lorsqu’il y a des écoles délabrées particulièrement à Matam, » a-t-il déploré.
Pour ce qui est de la menace de paralysie des enseignants contractuels, le DCE rassure : « Je vous dis également aussi qu’à Matam, nous n’avons pas d’enseignants contractuels. Donc cette grève ne va pas empêcher l’ouverture des classes le 03 octobre chez à Matam » a conclu Ibrahima 2 BARRY.
Fodé BAYO