Comme annoncé dans leur communiqué conjoint, les enseignants contractuels du pays ont exprimé leur ras-le-bol devant les directions préfectorales de l’éducation et les maries du pays. A Labé, c’est l’Inspection Régionale de l’éducation qui a été le centre d’intérêt des contractuels. Ici, c’est le coordinateur régional des enseignants contractuels de Labé qui s’est donné le devoir de prendre la parole pour expliquer le bien-fondé de ce mouvement de colère.
Mamadou Cellou Diallo puisqu’il s’agit de lui a rappelé de vive voix qu’un travail effectué égal à un salaire payé : « Nous sommes ici pour vous expliquer ce que vous connaissez déjà. Mais à la différence que nous avons pris acte des dispositions que le gouvernement a déjà prises par rapport à notre engagement. Nous ne sommes pas contre, nous sommes d’accord parce que la loi est très claire. Pour accéder à la fonction publique, il faut passer par un concours mais, nous vous disons aussi que faire travailler des pères de familles durant une année sans salaire, c’est de l’exploitation. Parce qu’un travail effectué égal à un salaire payé. Nous vous demandons donc de dire au gouvernement de nous payer notre argent intégralement, » a clairement dit Mamadou Cellou Diallo, coordinateur régional des enseignants contractuels de Labé au chargé de la formation continue à l’IRE.
Pour sa part, Souleymane Diallo chargé de la formation continue à l’IRE a déclaré ceci : « Nous partageons votre préoccupation, nous partageons les peines que vous êtes en train de subir … Nous sommes à votre écoute et nous sommes prêts à transmettre le message à qui de droit, à Monsieur l’inspecteur. C’est une revendication légitime… » a reconnu Souleymane Diallo chargé de la formation continue à l’IRE.
Mamadou Mouctar Sylla