Les acteurs politiques et sociaux ont appelé leurs militants et sympathisants à une manifestation le mardi 05 septembre prochain dans le grand Conakry. Interrogé sur cet évènement, le gouvernement par la voix de son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo a lancé un appel de paix et de quiétude sociale aux organisateurs. Pour lui, ces acteurs doivent mettre entre parenthèses certaines de nos contradictions pour célébrer ce que nous avons en commun.
Lisez : « Ce que nous nous disons simplement, c’est que ce pays nous l’avons en partage. Il y a des moments où peut-être il faut mettre entre parenthèses certaines de nos contradictions pour célébrer ce que nous avons en commun. Cela ne les annule pas, il faut juste donner le temps de différencier les événements. Aussi longtemps qu’il est possible de se réunir autour de la table pour discuter, il faut commencer par ça. C’est en cela qu’il faut saluer quand même la constance des autorités actuelles, la constance du gouvernement, qui a dit que la table de négociation était ouverte, les places vacantes sont toujours disponibles. Donc, aller manifester et venir autour de la table le lendemain après avoir compté peut-être quelques victimes n’a aucun intérêt. Ce qui est intéressant, tant qu’il est possible de discuter, c’est de venir saisir cette opportunité-là, commencé par ça. Ça veut dire qu’on invite la classe politique guinéenne à réinventer le mécanisme de résolution de nos crises. Si dans le passé nous n’avons pas eu cette main tendue pour dire qu’on vient au dialogue ou quand le dialogue a été possible les conclusions n’ont jamais été mises en œuvre, il faut donner la même opportunité au gouvernement actuel, venir autour de la table discuter, d’avoir des accords et voir comment ça peut se dérouler.
C’est cela aussi la responsabilité aussi bien des acteurs politiques que ceux qui gouvernent actuellement. Donc, nous invitons la classe politique à faire attention à ce type d’événements et à saisir cette opportunité de dialogue qui est toujours disponible pour se mettre autour de la table et poser les revendications que chacun peut avoir. Ce qui est possible, ça se fera, ce qui n’est pas possible, sera différé », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo.
Abdoulaye Bouka Barry