Le constat saute aux yeux par les temps qui courent à Conakry. Une arnaque à ciel ouvert s’opère dans les rues de la capitale avec les agents de la police routière. Pour se rendre à l’évidence de la réalité, il suffit d’avoir un engin roulant. Deux roues, trois ou quatre roues mais, ceux des deux roues souffrent le plus le martyr dans les rues de la capitale et pratiquement à tous les niveaux.
Au rond-point de Matoto ce jeudi, 17 mars 2022 dans les environs de 12h jusqu’à 15h, le constat est délirant, excusez du peu, j’allais dire pitoyable, révoltant et surtout regrettable à cause des immenses ressources financières englouties dans la formation de la police.
Des policiers mal habillés, très sales qui savent tout sauf la courtoisie se comportent comme des vulgaires « bandits » en pleine journée. Des usagers de la route sont insultés, brutalisés et même humiliés au nom d’un contrôle de papier.
Alors qu’en réalité, il ne s’agit pas de vérifier mais plutôt d’influencer le propriétaire d’engins à reconnaitre une infraction pour enfin discuter de sa sentence.
Cependant, le défunt régime avait engagé d’énormes efforts pour la moralisation de la prestation de la police routière. Un engagement politique soutenu par des partenaires technique et financier pour un résultat en deçà des nombreuses attentes.
Il est donc urgent pour les nouvelles autorités de prendre toute la température de la situation afin de corriger vite ce dysfonctionnement grave préjudiciable aux nombreux usagers de la route.
Kanny Diallo