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Presse Guinéenne: l’hommage de l’élève à son maître!

Auréolé sans être grisé outre mesure par tant de signes d’honneur et de marques de sympathie de ses pairs envers sa modeste personne, Elhadj Diallo Souleymane aura passé une petite semaine qui le marquera certainement à vie. Point d’orgue de ces signes d’attention sans précédents, sa consécration en compagnie de certains de ses compatriotes sous les dorures de la République : Récipiendaire de l’ordre du Kolatier.

 

Initialement annoncé pour le 30 octobre, c’est un à un cérémonial simple mais haut en couleur que M. Diallo et ses consorts ont eu droit vendredi dernier sous les lambris dorés du palais Mohamed V en présence de son illustre locataire. Précisons qu’en cette occasion empreinte de solennité, le colonel Mamady Doumbouya était entouré de la plupart de ses collaborateurs immédiats. Dans une mise en scène millimétrée, le Grand Chancelier de l’ordre national du mérite a sacrifié aux procédures consacrées pour remettre aux ayant droit les titres honorifiques qui leur ont été attribués. Et ces derniers ont visiblement eu de la peine à contenir leurs émotions.

 

C’est alors que d’un geste tout aussi solennel, le colonel Président a invité tous les convives à passer à la table du banquet. Une table sur laquelle, le simple coup d’œil aura permis de penser qu’on a manifestement mis les petits plats dans les grands tant le buffet était copieux. Flanqué de sa douce moitié, le Gros Lynx n’est pas du tout passé pour celui qui se pourléchait moins les babines, comme il a visiblement honoré son estomac, histoire peut être de se faire des réserves avant le prochain mois de carême. Quant à l’ancien Lynxeton, il a reçu en prime il eut toutefois son lot de distinction offerte par le colonel Doumbouya.  De passage pour la table et ses victuailles, celui-ci observa un arrêt pour serrer vigoureusement la main à Sanou Kerfalla Cissé puisqu’il s’agit bien de lui. Et le colonel de lancer tout de go « journalistes ! Ce ne sera certainement pas demain que notre confrère oubliera cet entracte improbable qui lui a permis de se retrouver en face du président de la transition.

 

A l’initiative de cette cérémonie ayant pris une dimension nationale, voire plus, en tous les cas sans précédent dans les annales de la presse guinéenne, le PDG du Groupe de presse Afric Vision confesse avoir voulu pour ainsi dire répondre à un vœu. Justement celui de son défunt père qui l’avait longuement conseillé de chercher les bénédictions de son Karamoko après celles de sa mère et les siennes propres. Ainsi dit, voilà qui est fait et si bien fait. Et à bénédictions, bénédictions et demies….

Ibrahima Sory DIENG  

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