L’ITIE et le secteur minier guinéen : Ce qu’en pense un spécialiste
Quelles sont les potentialités minières de la Guinée? Quelle a été l’implication de l’ITIE dans l’amélioration du secteur minier guinéen? Quels sont les enjeux liés à l’exploitation des ressources minières guinéennes? Ces questions étaient au centre d’une conférence de presse organisée ce samedi 30 juin 2018 par le centre international de recherche et de documentation (CIRD) au quartier Kipé Dadia dans commune de Ratoma.
Le conférencier Aboubacar Akoumba DIALLO journaliste, spécialiste des questions minières a, dès l’entame précisé que l’objectif de cette conférence est d’échanger sur le secteur minier guinéen et de savoir de quelle manière l’ITIE a contribué à l’amélioration de ce secteur.
« L’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) est une initiative qui a été lancée en 2003 et la Guinée y a adhéré en 2005. Aujourd’hui, la Guinée est jugée pays conforme. Dans les semaines à venir, la Guinée doit remettre son ticket de pays conforme pour être réévaluée par le conseil d’administration international pour qu’elle puisse garder son titre de pays confirme », a déclaré le conférencier.
Poursuivant dans son explication, le journaliste spécialiste a donné des informations utiles sur la présence des sociétés minières comme Rio Tinto qu’il qualifie d’un projet porteur d’espoir. Parce qu’il devait révolutionner l’économie locale à travers la création du chemin de fer traversant dix (10) préfectures des différentes régions administratives du pays.
Mais a-t-il regretté : « la présence du virus Ebola, les instabilités politiques et la baisse du prix des matières premières ont été les raisons fondamentales et irréfutables du départ de Rio Tinto du projet Simandou. »
Il a ensuite rassuré en disant que « les mines peuvent être un vecteur de croissance économique pour faire de la Guinée un pays émergent voire développé vu l’engagement de l’Etat à respecter certaines normes. Normes et principes auxquels les compagnies minières ont adhéré et souscrit dans leurs processus de payement à l’Etat. »
Emmanuel Boèboè BEAVOGUI