Non classé

107e session de la conférence internationale du travail : Kerfalla CAMARA, Vice-président de CPEG porte la voix de la Guinée (Discours)

Monsieur Le Président de la 107ème session de la Conférence Internationale du Travail, Mesdames et messieurs les vice-présidents de la conférence,

Monsieur le Président du Conseil d’administration,

Monsieur le Directeur général du Bureau international du travail,

Mesdames et messieurs les distingués délégués gouvernementaux, employeurs et travailleurs,

Mesdames et messieurs,

Monsieur le Président du Conseil d’administration,

 

Au nom du secteur privé guinéen, je vous félicite de votre brillante élection à la tête de la présente session et vous souhaite pleins succès dans la direction des travaux. Les employeurs de la Guinée ont porté leurs analyses et réflexions sur les différents thèmes inscrits à l’ordre du jour qui visent les préoccupations et les relations entre partenaires dans le monde du travail.

 

Le patronat guinéen fait siennes les conclusions du rapport du Président du Conseil d’administration et du Directeur général et des employeurs à mettre davantage en place des mécanismes de suivi et d’évaluation nécessaires à leur mise en oeuvre. Si tous les thèmes ont retenu notre attention, celui relatif à une action efficace de l’OIT en faveur de la coopération pour le développement à l’appui des objectifs de développement durable et celui portant sur la violence et le harcèlement contre les femmes et les hommes dans le monde du travail nous interpellent particulièrement.

 

Ils seront davantage au cœur de nos actions à venir. Cependant, permettez-moi mesdames et messieurs, de soumettre à votre attention une difficulté majeure que l’organisation au nom de laquelle je m’adresse à vous rencontre depuis une décennie. En effet, la CPEG en sa qualité d’organisation patronale d’employeurs la plus représentative en République de Guinée se heurte à un fait incompréhensible qui est celui de sa non-adhésion à l’Organisation internationale des employeurs (OIE).

 

Au regard de l’adéquation et de la convergence entre les nombreux services qu’elle rend à ses membres et des besoins des employeurs guinéens, notre détermination à intégrer l’OIE est forte et légitime. Il est important de rappeler ici que lors du dernier trimestre de l’année 2015, le gouvernement guinéen, par souci de mettre en avant le travail effectué sur le terrain par les organisations patronales, avait diligenté une évaluation à laquelle avaient pris part tous les patronats de Guinée.

 

Les résultats ont été sans appel: il a été établi que 91% du total des employés des entreprises affiliées l’étaient à la Confédération Patronale des Entreprises de Guinée, faisant de notre organisation patronale, la plus représentative de Guinée et de ce fait, siégeant au niveau de toutes les organisations et commissions tripartites du pays.

 

Monsieur le Président de la Conférence,

Monsieur le Directeur général du BIT,

Mesdames et messieurs,

Vous comprenez donc aisément que notre souci majeur soit de permettre à ces milliers d’employeurs, qui eux assurent la protection sociale de centaines de milliers de personnes, de rejoindre le plus vaste réseau d’employeurs au monde, leur permettant, eux aussi, de bénéficier des avantages tels que: la coopération technique, la participation aux conférences, ateliers, séminaires, aux plateformes interactives, à l’élaboration des positions politiques etc.

 

Pour notre part, je vous rassure que grande est notre volonté d’être membre de l’OIE pour apporter notre contribution au monde du travail. En espérant que ce plaidoyer des employeurs guinéens sera enfin suivi d’un examen objectif de notre situation, je vous réitère, Monsieur Le Président, distingués délégués, mesdames et messieurs, la disponibilité de la CPEG à toujours apporter sa modeste contribution aux initiatives et efforts déployés visant à faire du travail, le chemin le plus sûr menant à l’épanouissement de l’Homme. Je vous remercie de votre aimable attention.

 

Genève, le 1er juin 2018

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page