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GREVE DES ENSEIGNANTS : LE PRÉ-UNIVERSITAIRE PRIVÉ AFFECTÉ

Guinée-Un mois le système éducatif guinéen est paralysé par une grève lancée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée. Cette crise qui touche les établissements secondaires privés du pays. Du moins selon nos constats. Pour en savoir davantage, nous avons rencontré Mohamed Lamine FOFANA président de l’association de fondateurs d’écoles privées de Guinée (AFEPGUI). En quoi cette grève du secteur public de l’éducation impact le fonctionnement des établissements secondaires privés? Quelles sont les alternatives envisagées pour combler le vide afin d’éviter une année blanche? Dans ce bref entretien accordé à notre rédaction ce mardi, 13 mars, notre interlocuteur a expliqué les conséquences de cette crise pour l’enseignement privé.

A la question de savoir quelles sont les conséquences directes de cette crise sur le fonctionnement de l’enseignement privé, Mohamed Lamine FOFANA affirme que « les conséquences de cette grève touchent non seulement les écoles mais aussi les parents. Car si les enfants ne vont pas à l’école, ils risquent de sortir du cadre d’encadrement dans lequel ils sont inscrits. Mais s’ils sont à l’école, les parents sont rassurés de leur encadrement mais également de leur sécurité » a expliqué M. FOFANA 

Pour le président de l’AFEPGUI, l’Etat doit accompagner les écoles privées dans la mesure qu’elles regorgent 80% de l’effectif des élèves guinéens. D’où la nécessité d’une subvention annuelle.

Par ailleurs, il a rassuré les parents d’élèves que toutes les dispositions sont prises pour éviter une année blanche. « En cette période de crise, nous avons mise en place une stratégie. Si on est empêché de faire cours le matin, on se retrouve le soir pour se rattraper. Pour le faire, nous avons les numéros de tous les élèves et leurs parents. Soit par appel téléphonique soit par sms afin de leur tenir informer du programme de l’école », a confié le président de l’AFEPGUI.

Mohamed Lamine FOFANA reste convaincu que la base de tout développement reste l’éducation. D’où son appel à l’Etat et aux syndicalistes à mettre la Guinée en avant pour une réouverture immédiate des classes. *

Boèboè BEAVOGUI

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