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OMVS RESUME BILAN REALISE AU COURS DE LA PERIODE 2013-2017

Rappel du Contexte

 

Les quatre Chefs d’Etat de l’OMVS ont, au cours de leur réunion de 25 mars 2013, désigné une nouvelle équipe composée de :

–     Haut-commissaire :                         Kabiné Komara et

–     Haut-commissaire adjoint :            Marimantia Diarra

Ils ont également confié le poste de Secrétaire Général à la Mauritanie qui a désigné Madine BA pour occuper ce poste.

Les Chef d’Etats ont également désigné Son Excellence, le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ comme Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement pour la période mars 2013-2015, puis, Son Excellence le Président Alpha Condé pour la période 2015-2017.

A cette époque, certains risques majeurs planaient sur l’organisation, tels que l’état de dégradation très poussée du barrage de Diama, des groupes du barrage de Manantali et de certains équipements auxiliaires majeurs, le conflit entre la SOGEM et la société sud-africaine Eskom, chargée d’exploiter le barrage ; conflit dont la persistance mettait en danger la sécurité des équipements et la disponibilité du service public.

Dès sa prise de service, l’équipe s’est fixée comme missions expresses, de relancer les activités de l’OMVS, de renforcer les relations avec les bailleurs de fonds, de renforcer la confiance et la collaboration étroite avec tous les Etats-membres, d’améliorer la situation budgétaire, de réhabiliter, en urgence, les infrastructures qui courraient un grand risque, de réactiver le lancement des grands projets structurants et la sécurité alimentaire.

Par rapport à ces objectifs, les résultats suivants ont été atteints :

  1. Rétablissement de la confiance et de la collaboration étroite avec les Etats membres.

Sous l’impulsion du Président Mohamed Ould Abdel AZIZ, l’équipe s’est attelée à sensibiliser toutes les instances des Etats membres par rapport aux programmes et projets en cours, et aux priorités urgentes auxquelles il fallait faire face. Dans ce cadre, les situations financières ont été régularisés et les accords de financement en souffrance, dont Gouina, ont été signés et ratifiés.

De même, tous les pays ont régulièrement participé, et de manière constructive, à toutes les réunions techniques, ateliers, séminaires et instances. Ceci a permis de doter l’organisation de documents stratégiques importants, tels que :

–     la Politique Energétique commune ;

–     le Schéma Directeur d’interconnexion.

  1. Renforcer les relations avec les bailleurs de fonds.

En vue de maximiser les chances de mobilisation des ressources pour faire face aux différents programmes de l’Organisation, une vaste campagne de sensibilisation, de contact et de plaidoyer a été engagée avec les anciens et de nouveaux bailleurs de fonds. C’est ainsi que :

–     la Banque mondiale a fait passer de 120 à 240 millions de dollars US, sa participation au financement du PGIRE 2 et allouer 150 millions de dollar en volet d’urgence (initiative SAHEL) pour l’énergie ;

–     la Banque Européenne d’Investissement a mis fin à sa menace de suspension de décaissement dans le projet de barrage Félou ;

–     La Banque Islamique de Développement s’est engagée dans un programme Energie pour près de 300 millions USD ;

–     Le contentieux avec la KFW qui avait arrêté tout lien avec l’OMVS a été réglé, et cette Institution se dit prête désormais à participer à nos prochains programmes ;

–     Le programme Power-Africa des Etats-Unis a apprécié les démarches de l’OMVS et a inclus les projets énergétiques de l’OMVS dans son portefeuille à financer ;

–     L’Union Européenne a confirmé la reprise de ses interventions arrêtées depuis près de dix ans ;

–     Le Royaume des Pays-Bas a octroyé une contribution totale de 13 millions dont une partie sur fond bilatéral et une autre à travers la Banque Mondiale et a ouvert son guichet ORIO à l’OMVS ;

–     L’Agence Française de Développement s’est engagée non seulement pour l’équivalent de 100 millions de dollars sur le projet énergie, mais s’est exprimée pour le financement d’un programme supplémentaire de l’ordre de 300 millions de dollar pour des nouveaux projets (Barrages de Diama, barrage de Gourbassi et autres) ;

–     La BAD. Après deux missions d’échanges, elle s’est déclarée disponible pour accompagner l’OMVS dans ses projets de sécurité alimentaire et d’infrastructures ;

–     La FAO a mobilisé un fond de 500 millions US Dollars pour la préparation de notre projet de sécurité alimentaire ;

–     Eximbank de Chine a reconfirmé son financement pour le barrage de Gouina, après d’intenses interactions et s’est dite disponible, à partir de cette expérience, à considérer de nouveaux projets de l’Organisation ;

–     Eximbank de l’Inde a inscrit l’OMVS dans ses nouveaux bénéficiaires de financement et s’est engagé à financer le projet Navigation.

  1. Réhabiliter en urgence les infrastructures qui courraient un grand risque.

Il s’agit ici des ouvrages suivants :

3.1.1.  Barrage de Diama.

Le barrage de Diama dont l’intégrité physique était en danger, a pu être sauvé grâce à la mise en place d’un programme d’intervention urgente. Il importe, dans ce cadre, de rappeler que depuis sa construction en 1986, il n’y a pas eu de travaux de réfection et de maintenance et son état de dégradation était très avancé. Par la suite, les recherches de financement pour les travaux de réhabilitation complète du barrage ont abouti à des engagements de financement pour un démarrage des travaux courant 2018.

3.1.2.  Le barrage de Manantali.

La situation inquiétante des installations en 2013 a connu une véritable amélioration. Les travaux de réparation des différents groupes de la centrale sont réalisés à 80%. Grace à ces travaux, les installations sont à présent hors de danger.

3.1.3.  Création des conditions pour une exploitation sereine et continue du barrage de Manantali.

Dans ce cadre, le contentieux qui existait entre la SOGEM et la société sud-africaine Eskom qui exploitait le barrage a été résolu à l’amiable. À la place de Eskom, une société filiale à 100% à la SOGEM dénommée SEMAF (Société d’Exploitation de Manantali et Félou) a été créée. Depuis, l’exploitation des barrages de Manantali et Félou pour la fourniture de service public de l’électricité se fait avec succès. Elle s’appelle SEMAF.

  1. Réactiver le lancement des grands projets structurants.

A ce titre, les résultats suivants ont été enregistrés :

4.1.                 Barrage de Félou :

 

Les travaux de construction ont été achevés et réceptionnés et le barrage a été mis en service.

4.2.      Barrage de Gouina

D’une capacité de 140 MW, les multiples difficultés de démarrage ont finalement toutes été résolues après d’intenses efforts et des négociations avec les Etats et le Bailleurs de fonds. Les travaux de construction ont effectivement démarré au cours du dernier trimestre 2016. Le volet Environnement et Social qui porte essentiellement sur le déplacement et le recasement des populations est déjà très avancés.

4.3.      Barrage de Koukoutamba :

C’est le plus grand barrage de l’OMVS d’environ 300 MW et dont la ligne interconnectera la Guinée aux trois autres pays de l’OMVS. Toutes les études ont été achevées, un appel d’offres international a été lancé sous la forme accélérée de clé en main avec apport de financement. Le dépouillement est entré dans sa phase finale. Parallèlement, les études d’impact environnemental sont lancées afin que ses conclusions soient intégrées dans le contrat de construction. La finalisation est prévue fin 2017, avec deux lignes permettant l’interconnexion au Réseau de l’OMVS et au réseau guinéen.

4.4.      Création de la SOGEOH (Société de Gestion de l’Energie des Ouvrages du Haut-bassin du fleuve Sénégal) :

Cette société est chargée de la gestion des barrages hydroélectriques qui seront construits dans le haut-bassin guinéen, avec siège à Conakry. Les documents juridiques (Convention, Statuts et Accord de siège) ont été préparés. Son équipe de direction a été nommée et un fonds de démarrage a été alloué.

4.5.      Electrification Rurale :

Des efforts considérables ont été déployés en matière d’électrification rurale dans les trois pays-membres de l’OMVS (Mali, Mauritanie, Sénégal). Dans la partie guinéenne du bassin, trois sites de microcentrales sont en cours d’étude et une manifestation d’Intérêt a été enregistrée du côté de l’Espagne.

4.6.      Extension-réhabilitation et renforcement du réseau :

L’évacuation de la production du barrage de Gouina a été étudiée et le financement des lignes prioritaires est acquis à 60%. Le complément du financement sera bouclé lors de la table ronde des Bailleurs de fonds qui sera organisée d’ici trois mois.

4.7.      Projet de navigation :

Ce projet, longtemps délaissé par les bailleurs de fonds, a connu une nette accélération avec les nouvelles initiatives de financements innovants engagées par l’Organisation. Un mémorandum d’entente a été signé avec la société indienne AFCONS pour la réhabilitation de toutes les composantes du projet, dans un délai de 24 mois avec un concours financier de Eximbank de l’Inde.

Un financement a été obtenu pour actualiser toutes les études qui étaient obsolètes dans le but d’obtenir un dossier bancable au plus tard fin juillet 2017.

Une feuille de route claire est à présent disponible, après que le financement ait été obtenu pour la réactualisation de toutes les études de toutes les composantes du projet.

Eximbank de l’Inde a déjà reçu la requête préliminaire des Etats. Le démarrage des travaux est prévu début 2018. Il comprend la construction d’un port fluvio maritime à Saint-Louis, un port fluvial terminus à Ambidébi au Mali, la réhabilitation du chenal navigable de 905 Km avec 35 m de large et 2,1 m de profondeur minimal permettant une navigation pérenne 12 mois sur 12 et la construction d’un Chantier Naval à Rosso. S’agissant du Chantier Naval de Rosso, il importe de souligner que, contrairement à ce qui a été dit lors de la 15ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement à Nouakchott, les études y afférents n’étaient disponibles et qu’il a fallu rechercher et obtenir les financements pour les réaliser.

La durée des travaux est de 24 mois à l’issue desquels, le Mali aura un accès international sur la mer et les échanges de biens et de personnes connaîtront un essor sans précédent entre les pays membres.

  1. Relancer la sécurité alimentaire.

Deux initiatives concomitantes ont été prises à cet effet, à savoir :

o Un montant d’environ 100 millions de dollars US a été mobilisé dans le cadre du PGIRE 2 pour l’aménagement des plaines dans les quatre pays et le soutien à la pêche continentale ;

 

o    Le PARACI (Plan d’Action pour l’Amélioration des Cultures Irriguées) dont l’initiative a été prise pour la première fois par les Etats en 1998 a été réactivé. L’objectif est de promouvoir l’agriculture irriguée dans tout le bassin et d’aider les états à  mobiliser les financements nécessaires à la mise en valeur des zones identifiées estimées à 129 000 hectares, ce qui portera à près de 410 000 hectares le potentiel en culture irriguée dans tout le bassin. Les études sont en cours pour établir les fiches de projets qui seront soumises à une réunion des Bailleurs de Fonds en juin prochain.

  1. Activation de la Préparation de Nouveaux Projets Structurants.

 

Conformément aux prescriptions du Schéma Directeur d’aménagement du bassin (SDAGE), les actions suivantes ont été engagées pour hâter la préparation et la réalisation des projets ci-dessous et dans l’ordre suivant :

  1. Barrage de Gourbassi : des efforts intenses de mobilisation de financement et de plaidoyer pour la réalisation de cet ouvrage ont abouti à l’adoption d’un engagement de financement de la part de l’Agence Française de Développement, au cours du second semestre 2017 ;
  2. Barrage de Bouréya : Les études APS ont été achevées. Les négociations sont en cours pour le démarrage des Etudes APD /DAO ;
  3. Barrage de Balassa : Le financement des études APS a été mobilisé et le processus de recrutement du consultant est en cours.
  4. Résilience et protection de l’environnement.

Dans ce domaine, les actions suivantes ont été réalisées. :

7.1       Adoption d’une déclaration sur le changement climatique 

Pour la première fois, les Chefs d’Etats de l’OMVS ont adopté une Déclaration sur le changement climatique à Conakry et ce, bien avant la tenue de la Coop 21, faisant de l’OMVS, le 1er Organisme de bassin dont l’engagement pour cette préoccupation planétaire est pris au plus haut niveau politique.

Ceci s’est traduit par toute une série de projets entrepris ces dernières années par l’Organisation au niveau de ses Etats-membres.

7.2       Renforcement de la collaboration avec les services Hydrologiques des Etats pour maitriser la connaissance  des ressources en Eau du bassin.

Pour une meilleure connaissance de la ressource en eau du bassin du fleuve Sénégal (collecte, traitement, diffusion des données,…), l’OMVS a entrepris, d’une part, un vaste programme de réhabilitation, de densification et de modernisation des stations hydrométriques dans les Etats membres et, d’autre part, le renforcement des capacités des services hydrologiques nationaux en les dotant en équipements de jaugeages (ADCP, Bateau, Moteur hors-bord, Ordinateur de bureau, Imprimante, GPS etc.),  en équipements destinés aux lecteurs d’échelles (Moto, Imperméable, Pioche, Botte, Téléphone portable etc.) et la formation des utilisateurs desdits équipements hydrométriques.

 

Le coût global des activités s’élève à 1 205 000 US et concerne 59 stations hydrométriques (11 en Guinée, 23 au Mali, 11 au Sénégal, 14 en Mauritanie) dont 26 qui seront équipées d’appareils de transmissions automatiques des données (07 en Guinée, 10 au Mali, 03 en Mauritanie, 06 au Sénégal).

La formation des formateurs a eu lieu au mois de décembre 2016 à Aix en Provence en France. Elle a regroupée une dizaine d’experts des Etats membres. Une deuxième séance est prévue à la fin de l’installation des équipements et concernera une trentaine d’experts des Etats.

Il est à noter que les équipements de jaugeages, les équipements informatiques et ceux destinés aux lecteurs d’échelles ont été livrés dans les Etats. A ce jour, nos équipes sont sur le terrain pour l’installation des équipements des stations hydrométriques.

 

7.3       Projets spécifiques de protection de l’environnement et d’adaptation au changement climatique.

Parmi ces projets on peut citer :

 

– La Réfection des berges.  Une expérience réussie a été faite sur 1000 mètre linéaires. Une opération de 4200 mètres linéaires a été réalisée sur 5 sites ;

–     La Restauration des Têtes de sources et la préservation des sols sont engagée dans le haut bassin guinéen et malien ;

– Le Curage et Faucardage : 4 sites ont été déjà réalisés en Mauritanie et  5 au Sénégal et un financement supplémentaire est mobilisé  pour faucarder 30km linéaires pour l’ensemble de la Vallée.

7.4       Création de l’Observatoire Régional de l’Eau et l’Environnement des Massifs du Fouta-Djalon.

Les financements ont été mobilisés auprès de trois bailleurs de fonds pour créer cet Observatoire. Un projet de protocole a été soumis à la CEDEAO pour qu’elle accepte de déléguer la gestion de cet observatoire à l’OMVS. La CEDEAO est encore en discussion avec l’Union Africaine qui doit lui transférer la responsabilité totale de la gestion des massifs du Fouta-Djalon dont l’observatoire est une composante. Elle promet que ces discussions seront conclues courant 1er semestre 2017. Nous pourrons alors finaliser les discussions par rapport à cette délégation de responsabilité.

  1. Amélioration des conditions de vie des populations du bassin.

A ce niveau, il convient de citer les actions ci-après :

8.1       Au plan sanitaire : lutte contre le paludisme par la distribution de 2400000 moustiquaires imprégnées dans les quatre Etats, lutte contre la bilharziose et les maladies tropicales négligées par la distribution de médicaments appropriés ;

8.2       Au plan de la fourniture d’eau potable : des projets d’adduction d’eau potables sur 8 sites ont été financés par l’AFD, en milieu rural, à raison de 2 par pays. La même opération se poursuit avec le financement des Pays Bas (TF3) ;

8.3       Au plan de la protection des populations contre les crues du fleuve : des campagnes systématiques de sensibilisation sont menées tous les ans par les radios de proximité et les quatre télévisions nationales des quatre pays durant la période mai-août. Ces campagnes informent les populations riveraines de l’évolution des débits du fleuve et les préoccupations idoines à prendre en liaison avec les autorités locales.

  1. Rénovation et modernisation de l’Institution.

Pour être en harmonie avec les évolutions récentes, 2 études ont été engagées, l’une pour le financement autonome de l’Institution et l’autre pour la relecture et la modernisation des textes pour une meilleure gouvernance de l’Organisation et la suppression du poids financier de l’Organisation sur les Etats.

  1. Amélioration de la gestion des structures

Durant toute la période sous revue, les Conseils d’Administration et les Directions Générales des sociétés ont été invités à faire preuve de rigueur et de transparence dans la gestion et à prendre des initiatives tendant à optimiser l’utilisation des ressources, et à qualifier la gestion des ressources humaines. Ainsi, aucun acte délictueux n’a été enregistré à quelque niveau que ce soit.

  1. Amélioration des conditions de vie du personnel

Durant la période, non seulement toutes les structures ont engagé la révision de leurs manuels des procédures administrative, comptable et financière pour rendre le travail plus efficient, mais en plus, elles ont modernisé les statuts particuliers du personnel dans le but d’améliorer chaque fois que possible, les revenus du personnel.

En particulier, au niveau du personnel du Haut-commissariat, pour la première fois depuis 10 ans, le personnel a bénéficié d’une amélioration substantielle des revenus, sans aucun impact sur les contributions des Etats.

  1. Amélioration des relations avec les Communautés

Durant la période, l’Organisation s’est investie sérieusement pour une plus grande synergie avec les communautés locales. Ainsi, une association des Maires du bassin a été créée pour relayer les actions de sensibilisation de l’OMVS au niveau des populations à la base (lutte contre les feux de brousses ; alertes sur les crues, informations sanitaires, calendrier agricole etc). De même, des accords ont été signés avec les radios rurales de chaque pays et des associations des journalistes pour diffuser ses messages socioéconomiques et environnementaux.

Une campagne télévisée est lancée chaque année dans chacun des 4 Etats, durant la période de juillet à septembre, pour informer à temps réel et de manière visuelle les populations riveraines sur les débits d’eau qui circulent dans le fleuve et les prémunir contre les crues éventuelles.

  1. Partenariats

Durant la période, l’Organisation a noué des partenariats avec les Universités des pays membres pour engager des programmes de recherche, mais aussi avec beaucoup d’organismes étrangers pour bénéficier de leur expérience et leur accompagnement technique.

 

  1. Amélioration de l’Image et du rayonnement de l’Organisation

Durant la période, l’OMVS a gagné immensément en respectabilité et en crédit. Des efforts significatifs ont été accomplis dans la communication, qui s’est renforcée et modernisée. Ainsi pour la première fois une cellule dédiée à cela a été créée au niveau du Haut-commissariat pour appuyer toutes les structures, ce qui a permis d’avoir un ensemble d’outils qui ont connecté l’OMVS au monde : un magazine d’information apprécié de nos partenaires publics et privés ; le site www.omvs.org qui reçoit en moyenne plus de 45 000 visiteurs par an, des réseaux sociaux qui touchent les nouvelles générations…De même la gestion et la valorisation de nos ressources documentaires ont connu un bond qualitatif sans précédent grâce à notre Centre de Documentation et des Archives situé à Saint Louis. Entre 2013 et 2016, près de 50.000 utilisateurs du monde entier ont visité la plateforme www.cda.portail-omvs.org, où plus de 14.000 références documentaires sont aujourd’hui accessibles à travers plusieurs bases de données.

L’ensemble des initiatives développées durant cette période pour porter haut le flambeau de l’OMVS, ont été couronnées par son classement, en 2015, comme premier Organisme de bassin au niveau mondial, parmi 84 organismes de bassin dans 148 pays, en reconnaissance de la qualité de ses projets, l’originalité et l’exceptionnelle qualité de la coopération entre ses Etats-membres.

 

Cette distinction honore tout à la fois les Pères Fondateurs de notre Organisation, tous les Chefs d’Etat successifs et tous les dirigeants qui ont contribué à son évolution, sans oublier l’ensemble de son personnel.

 

                                                           Mai 2017

Kabiné KOMARA

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