A QUELQUES JOURS DU MOIS SAINT DE RAMADAN Marc Yombouno rassure les consommateurs, mais…
Quelques jours nous séparent début du mois saint de Ramadan. Comme d’habitude, le ministre du Commerce, Marc Yombouno se concerte toujours avec les commerçants. Aux dires du ministre Yombouno son département et quelques opérateurs économiques ont pris des dispositions pour soulager le panier de la ménagère par la stabilisation des prix des denrées de première nécessité. Seulement, les commerçants ne semblent pas fléchir d’un iota.
D’abord, Marc Yombouno est revenu sur la récente rencontre avec les opérateurs économiques : « A l’approche du mois saint, nous avons déjà dans nos habitudes, la tenue de ces genres de concertations avec le secteur privé pour échanger ensemble sur les préoccupations du moment et faire en sorte que le secteur privé et le gouvernement puissent harmoniser les points de vue et faire en sorte qu’on trouve des solutions idoines avant le mois de ramadan pour que les prix restent les mêmes. C’est-à-dire la stabilisation des prix s’il faut même aller à la baisse. C’est cette rencontre que nous avons tenue mercredi 17 mai. Il faut noter d’abord que nous avons eu une autre rencontre avec les importateurs et grossistes qui importent les produits de première nécessité. La consommation moyenne par exemple en riz est de 50 mille tonnes et la disponibilité dans les magasins dépasse. Et nous allons plus loin à connaitre les prévisions de ces opérateurs. Ces prévisions aussi prouvent à suffisance que les commandes nous permettent de couvrir la période de soudure qui va venir un ou deux mois après le mois Ramadan. Et hier au vu de toutes ces informations ou de la confirmation de ces informations par les opérateurs économiques… opérateurs et parties étatique, nous avions pris des parts de responsabilité pour faire en sorte que le prix soit stable sur le marché ».
Plus loin, le ministre rassure : « S’il y a suffisamment de produits, il va s’en dire que les prix seront stabilisés. Et nous, en ce qui nous concerne au niveau du ministère du Commerce sur l’importation, nous allons sensibiliser ces opérateurs qu’il ait une disponibilité de denrées de première nécessité. Cela m’a déjà rassuré…Il y a suffisamment de stocks. Il y n’a pas pénurie de denrées de première nécessité ; et nous veillerons à ça. Donc, il ne faudrait pas que les gens se lancent dans la spéculation. Ça y va dans l’intérêt de tous. Si on détecterait sur le marché, les cas de tendance à la spéculation sur des produits, on va faire en sorte que les services de répression nous aident à identifier et à gérer ces cas. Et l’association des consommateurs qui va nous aider à gérer ces cas de malveillance dans le cadre des échanges ou bien des opérations commerciales ».
Seulement, tout laisse à penser que les commerçants ne veulent se plier aux recommandations issues de leur rencontre avec le ministre du commerce.
Safiatou Coumbassa