AFFAIRE SIVITA
Dr Balla Moussa Kéita très remonté contre les autorités du ministère des Transports
Le président directeur général de la société industrielle de visite technique de l’automobile (SIVITA), Dr Balla Moussa KEITA a animé le samedi dernier une conférence de presse dans la salle des congrès du palais du peuple. L’objectif de cette conférence était de dénoncer selon le conférencier des agissements pas catholique de certains cadres du ministère des transports. Des agissements, somme toute, qui retardent la mise en place de SIVITA à Conakry.
Officiellement implantée en Guinée depuis 1990, la société industrielle des visites techniques d’automobiles peine à installer une structure digne de nom dans à Conakry. Après Kamsar, Labé, N’Zérékoré et bientôt Kankan, SIVITA n’a toujours pas d’installation opérationnelle dans la capitale. D’où donc cette sortie de Dr Balla Moussa KEITA, président directeur général de SIVITA Guinée pour, selon lui : « éclaircir certaines situations qui créent le flou malheureusement organisé par le ministère des transports. Un flou contraire à la convention qui nous lie à l’Etat guinéen dans le cadre du contrôle technique des véhicules…»
Dr Kéita indique que malgré ces tentatives d’empêchement, la société de visite technique des véhicules a enregistré des avancées sur le plan juridique et administratif. C’est pourquoi Balla Moussa KEITA pointe un doigt accusateur sur ceux qu’il qualifie ‘’responsables moyens’’. Car, selon lui : « le Président de la République a donné son aval il y a longtemps. Il a même donné des instructions pour que cela soit effective ». Ce sont les cadres du département des transports qui s’opposent. Ils sont entrain de diaboliser l’affaire de contrôle technique. Pourtant c’est la chose la plus simple dans d’autres pays. Il y a toujours eu des coups bas politiques mais aujourd’hui Dieu merci on les a transcendés…».
Dr KEITA a en outre précisé que les trois sites de sa structure à l’intérieur du pays emploient plus de cent vingt (120) jeunes et que celui de Conakry, une fois opérationnelle pourrait doubler ce nombre y compris les garages partenaires.
Boèboè Béavogui