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N’na Sanou dort en paix !

N’na Sanou! N’na Sanou! N’na Sanou!

Nous ne cesserons jamais de te pleurer. Tes enfants, N’koro Kadia, Nkoro Sitan, Kerfalla, Bangaly, Laye Seydou, Mamady, Koulako et Hadja Doussou.

 

Pour ma part, comment oublierai-je tes belles filles, tes gendres tes petits enfants…

En décidant de partir, disons d’entreprendre ce voyage sans retour ce 19 février 2002, soit 19 jours après mon mariage, chose qui te tenait trop à cœur, tu nous a plongés dans une tristesse infinie.

 

Ce fut comme une apocalypse, car tout s’est écroulé autour de nous. En premier lieu, tes enfants qui continuent de te pleurer avec pour seule et unique consolation tes prières et bénédictions que tu nous diffusais à longueur de temps.

 

En plus des tiens, tes chers petits, tu as toujours adressé ces prières et bénédictions à tous ceux qui avaient la chance de croiser ton chemin.

 

Voilà 13 ans donc que tu n’es plus de ce bas monde, mais ton sourire, tes faits et gestes de bonne mère restent gravés dans nos mémoires comme une photo immaculée.

 

N’na Sanou! N’na Sanou !

Tu es loin d’être disparue, car tu ne disparaîtras jamais du moment que tu as marqué ton passage dans ce monde de tes empreintes indélébiles.

 

En ce jour, je réalise mieux que tout les raisons de ton attachement persistant à mon mariage. Et le Tout Puissant m’a permis de réaliser ton vœu  à temps.

Ce jour, 1er février 2002, ton unique message devant la caméra, a été de m’inviter à plus de 20 reprises de consolider mon union envers et contre tout.

 

Et ce vendredi saint du 15 février 2002, tu m’as dit ceci non sans sourire : »N’achète plus de médicament, je suis guérie ».

Me tenant la main, tu m’as aussi dit ceci: ‘’mon fils, ton seul contact avec un malade assure sa guérison ».

 

Propos prémonitoires s’il en fut, car ce sont les derniers messages que je garde de toi, ma très chère maman, N’na Sanou. Toi qui n’as surtout pas attendu pour entrer dans le profond et irréversible coma.

 

N’na Sanou!

De ton sommeil de juste, je t’envoie ce message que tes petits fils qui auraient tant voulu t’admirer, te sentir et te choyer, me chargent de te passer.

 

Ils, ce sont Djigui, Aicha, Sory, Hawa et Alimou Sanou, Aminata, tes homonymes, bref ta fière descendance qui joint ses prières au concert de voix et de bénédictions qui alimentent ce jour béni où le temps semble suspendu à ta mémoire, rien que pour Toi.

 

N’na Sanou! Que le tout Puissant ALLAH conserve ton âme dans le plus magnifique coin du royaume des cieux.

Amen ! 

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